Dans cette petite lettre:
• Le livre “The Way of the Fearless Writer”
• La newsletter “HAHA”
• Le podcast “Un café au Lot7”
• Le podcast “Nouvelle école”
• Le nouvel épisode de Amour, Gloire & Chips
• Le clip de Kéziah Ma
Fin septembre, j’ai commencé à lire “The Way of the Fearless Writer” de Beth Kempton (version Kindle, en anglais), mais pas parce que je suis sur le chemin de devenir un auteur sans peur, loin de là, mais parce que le processus de création, qu’il soit dans l’élaboration d’une identité graphique (mon ancien métier), dans la conception d’une chaise (l’une de mes nombreuses obsessions), la création d’un album de musique ou l’écriture d’un spectacle (l’accompagnement d’artistes qui pratiquent ces deux dernières activités étant mon métier actuel) m’a toujours fasciné. Et si tu es dans les parages de cette petite lettre, plus que probablement, ça t’intéresse un peu aussi.
Pour revenir brièvement sur le livre, même si je ne suis qu’au début du début, il raconte l’aventure personnelle de l’autrice sur le chemin de l’écriture. Rien de neuf sous le soleil, comment elle est finalement arrivée à écrire son premier livre, ce n’est pas un spoiler: elle a simplement consacré du temps et de l’espace à sa pratique. Mais il y a surtout des parallèles intéressants sur la pratique de l’écriture avec ses études en japanologie, les arts martiaux et une certaine vision bouddhiste et qui l’accompagnent. Pourquoi le chemin est plus important que la destination (on en a déjà parlé et on en reparlera j’imagine). Le processus, donc.
Déjà dans mon premier podcast, celui dans lequel je discutais avec les autres musiciens que je rencontrais en tournée, la conversation tournait toujours autour de la manière dont iels composaient ou créaient leurs musiques. Le podcast que j’ai lancé ensuite ne dérogeait pas à la règle, dans L’Emission avec des Images je recevais des créateurices qui officiaient à la fois dans la musique et dans l’image (mes deux métiers) et on parlait de la manière dont l’un pouvait influencer l’autre. Il reste des épisodes ici sur Spotify mais il faudrait que je remette un peu d’ordre. Enfin, dans notre podcast actuel, Amour, Gloire & Chips (je t’en reparle juste en dessous), on traite des mêmes sujets. Comment et pourquoi. Le processus, encore.
On saute dans le Thalys (enfin, l’Eurostar maintenant) et on file au MaMA, un festival qui vient tout juste de se terminer, avec des concerts bien sûr, mais aussi des rencontres professionnelles de l’industrie musicale. J’ai profité de ma présence là-bas à Paris pour rencontrer Louis, le geôlier derrière la super newsletter HAHA, dédiée à l’humour (abonne-toi), et durant notre discussion il a fait remonter dans ma mémoire un podcast dont j’avais complètement oublié l’existence mais que j’attendais pourtant avec impatience chaque semaine de 2017 à 2019: Un café au Lot7 de Louis Dubourg. Si le processus créatif dans l’humour t’intéresse, te voilà avec 75 machines à voyager dans le temps pour retourner vers les futures carrières de Marina Rollman, Shirley Souagnon, Kyan Khojandi, Urbain, Thomas Wiesel, Thomas VDB, Doully, tout le monde.
Cette machine du passé du futur m’a d’ailleurs rappelé que deux ans plus tôt, en 2016, Antonin Archer lançait son podcast Nouvelle École1, d’abord orienté business et startup nation, mais ensuite sa notoriété lui a permis d’accueillir Taous Merakchi, Sophie-Marie Larrouy, Navo, Florent Bernard, Adrien Ménielle, pareil, plein de monde, et toujours le même sujet, le process.
Je vais m’arrêter là à propos du process, comme ça, sans l’avoir spécialement creusé ni conclu. D’abord parce que quand je me suis assis à ma table ce matin (il était 4:10, insomnie tu connais) avec mon clavier et mon café, j’avais prévu de te parler de rituel et d’espace de travail. J’ai raté, t’as vu. Ça sera pour une prochaine lettre.
C’est le chemin, pas la destination.
On reste dans le podcast, mais du fait-maison cette fois. L’épisode 32,5 de Amour, Gloire & Chips vient de sortir (c’est un demi parce que c’est la suite du précédent).
On reçoit Morgane et Lucas, les patron·nes du coffee shop Lucifer Lives à Bruxelles et on parle de films d'horreurs mais pas que. C’est un lien Spotify mais tu sais que ça nous aide aussi si tu l’écoute sur Apple ou Google Podcast, et puis après, si tu laisses des étoiles et des commentaires, les algorithmes ils nous aiment bien.
Pour voir une jolie chose aujourd’hui, voilà le clip réalisé par Lou Verschueren & Keziah Ma pour le morceau Mes Étoiles. Ça viens d’arriver sur internet et c’est vraiment beau. Le poème de Lou qui accompagne le post Instagram m’a même une larme:
On tournait de nuit, on a dit action,
Est venue la pluie,
Jusqu’au matin.
On a eu l’aurore, et c’était mieux.
C’est comme ça la vie,
Elle te mord,
Elle t’en met plein les yeux.
Quand soudain, un sondage. Pour comprendre un peu plus ce que tu fais là et comment tu vis, je serais enchanté que tu puisses prendre 15 secondes en plus sur ton temps de lecture pour répondre à cette question. Parce que tu préférerais peut être que je t’écrive un autre jour?
Et si t’as pas d’idée sur ton jour préféré, clique simplement sur aujourd’hui.
Voilà, c’est la fin de ce petit voyage dans le temps et dans l’espace (espace, étoiles, callback avec Kéziah Ma, t’as vu).
J’espère que ça t’as plu, on se retrouve la semaine prochaine et peut être même avant, si j’ai l’idée saugrenue de te parler d’un truc pour finalement te parler d’autre chose.
N’oublie pas de prendre soin de toi et des gens autour, mais surtout n’oublie pas que t’es la·le meilleur·e!
Des bixxes
Damien
Fun fact: j’écoutais déjà pas mal de podcast américains, depuis longtemps, mais c’est celui-ci qui m’a vraiment jeté dans l’eau du bain. Je me suis dit pourquoi pas, et j’ai lancé L’émission avec des Images.